Dans l’industrie des cosmétiques, des matériaux plastiques sont effectivement incorporés dans les formules par les industriels. Cette pratique présente plusieurs avantages : un avantage économique certain, car ces matériaux sont moins chers et procurent une plus grande sensorialité. Par sensorialité, il est entendu ici les sensations de “peau douce” ou lisse qui sont activement recherchées lors de l’achat d’un produit. Aux microplastiques, il faut ajouter les “matières plastiques”, qui sont généralement sous forme liquide. L’exemple le plus connu est le silicone. Ces derniers sont régulièrement utilisés tant dans les produits de soin visage ou d’hygiène, que dans les capillaires ou le maquillage. Au sein d’un baume ou même d’un rouge à lèvre, l’ajout de ce type d’ingrédients apporte de la texture au produit et de nombreux bénéfices sensoriels : toucher velouté, effet non gras, facilité d’étalement. Notons par ailleurs un autre avantage régulièrement mis en avant par les industriels du secteur : l’efficacité en termes d’hydratation. Couvrant la peau ou les cheveux d’une couche de plastique, ces matériaux en plastique ont pour effet de freiner la déshydratation. Or, la réalité est que ces produits sont rincés et déversés vers les égouts, puis les océans. Bien que minuscules, ils participent activement à la pollution de nos océans et de notre environnement de manière durable et irréversible.

Tous les ans, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de plastique sont jetées dans les océans. Selon une analyse effectuée par la fondation Ellen Macarthur, les océans pourraient contenir plus de plastique que de poissons d’ici à 2050. Cette estimation alarmante induit des conséquences graves pour la biodiversité marine et terrestre. Les plastiques ne contaminent pas exclusivement les côtes. Effectivement, ils troublent toute la faune et la flore marine. Les répercussions sur la faune marine sont les plus visibles : les animaux se coincent dans les plus grands déchets, comme les filets, et confondent les petits morceaux de plastique avec de la nourriture, ce qui peut entraîner des maladies ou même la mort. Les humains ingèrent, malheureusement, eux aussi ce plastique qui se retrouve inévitablement dans la chaîne alimentaire.

Par ailleurs, les déchets marins engendrent des pertes économiques importantes pour les secteurs qui dépendent de la mer : seulement 5% de la valeur des contenants en plastique restent dans l’économie. Le reste finit sa route dans la nature, ce qui confirme la nécessité de passer à une approche plus circulaire.

Notons que cette pollution des océans est malheureusement irréversible. Il est presque impossible de nettoyer les océans en récupérant ces déchets plastiques. Une fois que ces derniers se retrouvent répartis dans les océans, ils se dégradent régulièrement, augmentant de fait la concentration de micro et nano plastiques. L’aspect irréversible de cette contamination des océans au plastique tend à doubler d’ici à 2050, et augmenter par 50 d’ici à 2100.

La réponse la plus évidente serait de dire qu’il faut réduire sa consommation en règle générale. Certes cela représente la solution la plus logique, mais comme il a été possible de le voir lors de ces deux dernières années de pandémie mondiale, la surconsommation a pris une toute nouvelle ampleur. Le Rouge Français a décidé de se tourner vers des matériaux plus respectueux de l’environnement aussi bien en termes de composition que d’emballage.

Les matières biosourcées sont une véritable aubaine pour favoriser un recyclage de bonne qualité. Nous parlons ici de recyclage qualitatif, car recycler du plastique par exemple, présente des inconvénients en termes d’émissions de gaz à effets de serre. Le recyclage du verre, beaucoup plus propre, s’inscrit dans un cycle vertueux ayant un moindre impact sur l’environnement. Par ailleurs, il est important de mettre en avant des produits dont la composition est elle-même biosourcée.

Effectivement, les produits cosmétiques sont pour la plupart, composés de matières elles-mêmes dérivées du plastique. Lorsque ces produits sont jetés, il arrive qu’ils mettent plusieurs dizaines d’années à se dégrader. Le Rouge Français travaille activement à trouver les meilleures formules pour que celles-ci aient le moindre impact environnemental possible. Pour se faire, notre maison de cosmétiques à développé le premier écrin biosourcé, confectionné à partir d’huile végétale.

Cet écrin à rouge à lèvres est un concentré de technologie et de design entièrement fait de matériaux végétal. Conçu pour être gardé à vie, ce dernier est également pensé pour être biodégradable.

Le recyclage des produits est un aspect essentiel dans la conception de ces derniers. Le Rouge Français ne confectionne que des produits bios et recyclables selon des critères de production extrêmement stricts. Travaillant avec deux labels assurant une qualité toute certaine des produits, le Rouge Français investit temps, expertise et minutie pour produire des cosmétiques bios, véganes et naturels qui soient respectueux de l’environnement et de la santé de sa clientèle.

Pour agrémenter nos gammes de produits, nous créons des étuis en carton et des crayons de maquillage végane qui sont fabriqués à partir de fibres issues d’arbres provenant de forêts éco-gérées. L’une des conséquences dramatiques de l’industrie du cosmétique est la déforestation. La plupart des crayons de maquillage, qui représentent un produit phare des gammes de cosmétiques en termes généraux, sont généralement fabriqués avec du bois et des fibres végétales issues de forêts. La surproduction de ces arbres engendre un appauvrissement certain de la biodiversité tant en raison de l’homogénéisation des espèces qui sont plantées qu’en raison de la déforestation qui s’ensuit.

Les forêts éco-gérées supposent, à l’inverse, une gestion équilibrée entre plantation et diversité des espèces végétales pour favoriser les systèmes symbiotiques des écosystèmes naturels. Par ailleurs, les forêts éco-gérées supposent aussi un environnement sain pour les producteurs et personnes qui travaillent sur le terrain. En travaillant avec les labels FSC, il est possible de garantir ces bonnes pratiques de production pour s’assurer de consommer un produit s’inscrivant parfaitement dans la mouvance de la Clean Beauty.